Travaux pratiques pour les 1ères GMNF
Ce vendredi 22 septembre, les élèves de 1ere Gestion des Milieux Naturels et de la Faune ont pu assister à une pêche électrique dans le cadre d’un aménagement de cours d’eau.
Lamballe Terre et Mer est Maître d’Ouvrage pour la gestion des inondations dans la commune de Lamballe qui a été récemment concernée (2010 et 2012). Dans ce cadre, un projet d’abaissement du radier d’un pont a été mis en place afin de faciliter l’écoulement vers l’aval de la ville, lors des crues hivernales.
Dans ce cadre, le bureau d’étude CETIA Ingénierie (Saint Brieuc) a réalisé la maîtrise d’oeuvre (les plans et la conduite des travaux d’abaissement de ce radier). Le scénario retenu permettra d’augmenter la section du pont par un abaissement du radier de 50 cm. L’objectif sera alors de rétablir le niveau du fond du cours d’eau sur 80 mètres en aval du pont. Une opération de terrassement aura alors pour but de recréer des habitats en faveur de la faune aquatiques (poissons et invertébrés).
Pour réduire toute mortalité de poissons lors des travaux de terrassement, Lamballe Terre et Mer a organisé une pêche électrique de sauvetage. L’objectif est alors de cloisonner le chantier, par la mise en place de filets en amont et en aval de la zone de travaux. A l’intérieur de la zone cloisonnée,la pêche éléctrique visait à capturer les poissons et à les relâcher à l’extérieur de la zone de travaux dans les meilleures conditions.
La pêche a commencé le vendredi 22 septembre à 9h30. Les élèves ont pu regarder et comprendre le matériel, les méthodes et les poissons du cours d’eau. La pêche a durée 1 heure 30 durant laquelle les prises ont été nombreuses. Chevesnes, gardons, rotangles, goujons, brèmes, perches, brochets, sandres, anguilles ont été capturés. Le directeur de pêche a pris le temps d’expliquer les critères de détermination de l’ensemble des espèces. Certains élèves ont pu effectuer la biométrie, c’est à dire la mesure exacte des poissons. Par interprétation, il a alors été possible de déterminer l’age de l’individu mesuré.
La matinée a été conclue par la remise à l’eau des poissons hors de la zone des travaux. Les élèves auront été surpris par le taux nul de mortalité des poissons.
Dans l’optique de réaliser un sauvetage complet, le bureau d’étude AQUABIO a réalisé un deuxième passage que les élèves n’ont pas pu observer. Les échanges ont été constructifs et intéressants. Différents projets pourraient être entrepris entre les lycéens et le bureau d’étude.